Le projet Sport Réunion 2020 s’inscrit dans une démarche de développement du territoire réunionnais par la recherche. C’est à ce titre qu’il a été financé par le fonds Feder Région Réunion “Recherche, Développement Technologique et Innovation”.
Le projet Sport Réunion 2020 poursuit un double objectif. Le premier est de réaliser la première grande enquête socio-démographique sur les pratiques physiques et sportives à l’île de La Réunion. Pour cela, il reprend la méthodologie utilisée par l’enquête nationale sur les pratiques physiques et sportives réalisée par l’INJEP en 2020 en adaptant le questionnaire national au contexte réunionnais et en y ajoutant un bloc de questions île de La Réunion. La collecte de cette enquête s’appuie sur un échantillon représentatif de 5200 Réunionnais équirépartis dans les quatre micro-régions de l’île. Le deuxième objectif du projet est de proposer une modélisation cartographique des données recueillies par cette enquête et des données déjà existantes sur le sport à l’île de La Réunion (infrastructures sportives publiques et privées, nombre de licenciés, nombre de cartes professionnelles, etc.). Pour ce faire, ces données seront mises à disposition en libre accès dans un espace OpenData qui permettra d’effectuer des cartographies dynamiques et de superposer différents niveaux d’information.
Ce projet poursuit donc des objectifs de recherche fondamentale et de restitution des résultats vers la société civile. À travers l’information statistique recueillie sur le sport à l’île de La Réunion, il tente de mieux comprendre les inégalités d’accès à la pratique physique et sportive sur ce territoire. Par la plateforme OpenData, il propose un outil d’aide à la décision dynamique à l’ensemble de la sphère sportive (administrateurs, entrepreneurs, amateurs) pour qu’elle développe des politiques publiques adaptées.
Ce projet s’inscrit dans les deux groupes thématiques suivants de l’UMR Espace-Dev : Littoraux, îles et Archipels, Vulnérabilité, adaptation, viabilité des territoires insulaires et côtiers (LADIVA) ; et Groupe Science et société civile.